L’Agence du médicament américaine (FDA) a autorisé la commercialisation du premier médicament à imprimer en 3D chez soi. Disponible sous cette forme début 2016, le Spritam (lévétiracetam) est un traitement de l’épilepsie bien connu et génériqué depuis 2008. Pour obtenir son traitement, le patient pourra acheter la poudre de son médicament en pharmacie et son imprimante 3D fera le reste. Elle va constituer de fines couches de poudres et les superposer les unes aux autres, tout en évacuant les excédents. Au final, le médicament bénéficie d’une structure unique particulièrement poreuse qui facilite son absorption et sa dissolution dans l’eau, libérant le principe actif de façon instantanée. Un effet rapide avantageux en cas de crise d’épilepsie et que le laboratoire fabricant, Aprecia Pharmaceuticals, a illustré dans une courte vidéo. La technique de l’impression en 3D permet aussi un dosage plus précis de la pilule, qui peut contenir jusqu’à 1 000 mg de principe actif, et ainsi fabriquer des médicaments sur mesure. C’est un réel avantage pour le dosage spécifique à mettre en place chez l’enfant et la personne âgée.

                                                                   Source : le quotidien du pharmacien / 18-11-2015