Une équipe de chercheurs japonais et américains a mis au point un matériau sensible très souple qui pourrait à l’avenir permettre de détecter plus finement par palpation une anomalie mammaire signe d’un possible cancer du sein. À partir de ce matériau semi-électronique à base de nanotubes de carbone, sera fabriqué un gant très fin capable de mesurer précisément les variations de pression. En plus d’objectiver les très faibles variations de pression qui caractérise une tumeur en formation, les données recueillies pourraient être ensuite traduites en données numériques, puis partagées par voie électronique.

Sachant que la guérison des cancers est fortement dépendante du stade auquel ils sont détectés, on se dit que ce mode de dépistage – pourquoi pas en autotest à domicile – pourrait un jour augmenter significativement l’efficacité de ce type de prévention.

Source : www.pharmacies.ma